FAQ

Entreprendre à l’international

Certificat d’origine

Pour obtenir un certificat d’origine non-préférentielle, vous devez introduire une demande via l’application DigiChambers.

Fournissez les documents nécessaires, tels que la facture commerciale et tout justificatif attestant l’origine des marchandises. Une fois votre demande validée par la Chambre de Commerce, vous téléchargerez vos certificats d’origine sous forme électronique, que vous pourrez imprimer sur du papier vierge.

La différence entre le certificat d’origine préférentielle et le certificat d’origine non-préférentielle réside dans leur finalité.

Le certificat d’origine préférentielle permet aux marchandises de bénéficier de réductions ou d’exemptions de droits de douane grâce à des accords commerciaux entre pays.

En revanche, le certificat d’origine non-préférentielle atteste simplement du pays d’origine des produits, sans octroyer d’avantages tarifaires.

Les deux documents sont essentiels pour répondre aux exigences douanières des pays importateurs.

Déterminer le pays d’origine est relativement facile lorsque le produit est entièrement obtenu dans un seul pays. C’est par exemple le cas des produits agricoles et horticoles.

Déterminer le pays d’origine peut s’avérer plus difficile lorsque des matières premières et/ou des composants servant à fabriquer des produits sont originaires de deux ou plusieurs pays.

Même dans ce cas, il est toutefois possible d’établir l’origine des marchandises grâce aux règles d’origine, qui incluent l’ensemble des méthodes basées sur la composition des produits et/ou la méthode de production.

Différentes preuves sont acceptées pour prouver l’origine non-préférentielle. Certaines relèvent purement du régime non-préférentiel telles que le certificat d’origine non-préférentielle belge ou étranger, la déclaration d’origine sur la facture du fournisseur, la déclaration du fournisseur, les documents justificatifs pour marchandises usagées.

Certaines preuves de l’origine préférentielle sont acceptées sur conditions : 

Carnet ATA

Le Carnet ATA est accepté dans de nombreux pays, y compris les États-Unis, le Japon, le Canada, la Chine, la Suisse, l’Angleterre et bien d’autres. La liste complète peut être consultée sur le site www.e-ata.eu.

Pour obtenir un Carnet ATA, vous devez vous enregistrer sur la plateforme en ligne www.e-ata.eu. Cette plateforme facilite le processus de demande en vous permettant de remplir et de soumettre votre carnet en ligne. Quand votre compte aura été activé, vous pourrez introduire votre demande de carnet. L’équipe du guichet des formalités est disponible pour vous guider à travers ce processus et répondre à toutes vos questions. Une fois votre demande approuvée, vous pourrez venir le chercher au guichet de AKT – CCI Brabant wallon. Néanmoins, l’équipe du guichet des formalités est disponible pour vous guider à travers le processus et répondre à toutes vos questions.

Lors de votre première utilisation du Carnet ATA, vous devrez le présenter au bureau de douane d’exportation pour validation. Contactez la régie des douanes de Mons pour prendre rendez-vous par téléphone au 0257/85 620 ou par mail

Ensuite, il devra être présenté à chaque passage en douane pour faire tamponner les volets et souches qui le composent.

Pour plus de détails sur son utilisation, visionnez la vidéo pratique sur l’utilisation du carnet ATA.

Le coût d’un carnet ATA varie en fonction de la valeur des marchandises et du pays de destination. Vous obtiendrez le coût du carnet ATA à l’issue de la demande sur la plate-forme www.e-ata.eu ou en contactant l’équipe du guichet des formalités.

Le temps nécessaire pour obtenir un Carnet ATA peut varier, mais en général, il faut compter une semaine, en fonction de la réponse de l’assureur-crédit. Il est donc recommandé de planifier à l’avance la demande pour éviter tout retard d’exportation.

Le carnet ATA est valable pour une durée maximale d’un an à compter de sa date d’émission. Pendant cette période, son titulaire peut effectuer un nombre illimité de voyages dans les pays signataires de la convention.

Toutefois, toutes les marchandises inscrites sur le carnet doivent être réimportées dans l’Union européenne avant sa date d’expiration. De plus, elles doivent quitter le pays d’importation avant la date limite fixée par les autorités douanières de ce pays.

Dans certains cas, la durée d’importation temporaire peut être restreinte par ces douanes et le douanier indique alors le délai de réexportation dans la case 2 de la souche d’importation.

Marchandises…cela signifie presque tout : du plus ordinaire à l’extraordinaire : ordinateur, machine industrielle, bijou, vêtements, reliques préhistoriques, costume de scène, chevaux de course… Si elle peut être nommée, qu’elle n’est ni périssable, ni consommable, elle peut être couverte par un carnet ATA.

Le carnet ATA peut être utilisé pour ces trois grandes utilisations de marchandises :
• Les échantillons commerciaux : produits destinés à être montrés à des clients potentiels pour des démonstrations ou des présentations.
• Le matériel professionnel : outils, équipements ou appareils nécessaires à l’exercice d’une activité professionnelle (par exemple, matériel audiovisuel, équipements médicaux, matériel scientifique, etc.).
• Les marchandises destinées à des foires, salons ou expositions : objets exposés dans des événements internationaux pour promotion ou vente éventuelle.

Certaines marchandises ne sont pas éligibles au carnet ATA, telles que :
• Les marchandises consommables : aliments, boissons, produits périssables ou autres objets destinés à être consommés ou détruits.
• Les marchandises destinées à être vendues directement (sans retour prévu).
• Les marchandises interdites à l’importation dans certains pays : cela dépend de la législation nationale des pays visités.

Pour remplir la liste du matériel, il est essentiel de :

1. Lister chaque article individuellement : inclure une description claire et précise de chaque marchandise.
2. Indiquer les quantités : mentionner le nombre exact d’unités pour chaque article
3. Préciser les valeurs unitaires : indiquer une estimation réaliste du prix de chaque bien. La valeur des biens doit correspondre à la juste valeur commerciale, c’est-à-dire à la valeur de vente en Belgique
4. La langue de la description des marchandises est l’anglais ou le français (selon les pays concernés).

La Chambre vérifie si la liste des marchandises a été établie correctement :

Cette liste doit être complète et exacte, car elle servira de base pour le suivi douanier à chaque passage de frontière. Toute modification ou omission peut entraîner des complications ou des retards.

Si les marchandises se trouvent toujours à l’étranger, il est conseillé de demander l’émission d’un duplicata du carnet sans délai.

En revanche, si les marchandises se trouvent en Belgique, la Chambre émettrice peut fournir au titulaire un « certificat de présence » accompagné de la liste des marchandises. Ce document devra être rapidement complété et validé par la douane, auprès de laquelle les marchandises devront être présentées.

En principe, le titulaire est responsable du paiement des droits et taxes d’importation auprès des douanes car les marchandises n’ont pas quitté le pays.

Il doit effectuer une déclaration sur place auprès des autorités compétentes (par exemple, la police).
Au moment de quitter le pays/de réexporter la marchandise, le titulaire doit présenter le carnet ainsi que la déclaration aux douanes.

Pour certains pays, un « carnet de remplacement » peut être demandé. En principe, un carnet de remplacement peut uniquement être émis avant la fin de la validité du carnet.

Contactez à temps la chambre de commerce émettrice afin de vérifier si l’émission d’un tel carnet est possible ou pas.

La procédure standard consiste à demander un carnet ATA de remplacement auprès de la Chambre de Commerce émettrice du carnet original. Ce nouveau carnet prolonge la durée de validité et remplace le carnet initial.

Documents nécessaires pour la demande :

  •  Une copie du carnet ATA original.
  • Une explication écrite justifiant la demande de prolongation.
  • Tout document supplémentaire requis par la Chambre de Commerce émettrice.

Conditions :

  • La demande de carnet de remplacement doit être effectuée avant la date d’expiration du carnet original.
  • Les marchandises doivent rester dans le cadre de leur destination initiale (par exemple, foires et expositions).
  • La liste des marchandises est identique à celle du carnet initial.

Lorsque l’importation temporaire de marchandises n’est pas couverte par un carnet ATA, il est nécessaire de suivre une procédure classique d’importation temporaire.

Consultez AKT-CCIBW qui pourra vous informer sur les procédures propres à chaque pays.

Ce n’est en principe pas possible (par ex : interdit par les US). Toutefois, si cela devait arriver exceptionnellement, le titulaire doit lui-même payer les taxes et droits d’importation.

Pour ce faire, il présente le carnet ATA sur place à la douane pour apurer l’importation.

La douane mentionnera donc l’apurement sur la souche de réexportation du carnet et transmettra au titulaire une quittance.

Le titulaire transmet une copie de la quittance à la Chambre de commerce émettrice.

Lors du retour des marchandises couvertes par un carnet ATA, il est essentiel de respecter certaines étapes pour garantir la clôture correcte du carnet ATA.
Tout d’abord, lorsque les marchandises quittent le pays d’importation pour revenir dans le pays de départ ou dans l’Union européenne, elles doivent être présentées aux douanes du pays d’importation. Cette étape permet de vérifier que toutes les marchandises inscrites sur le volet d’importation ont quitté le pays et correspondent à celles initialement importées.
Cette étape est cruciale pour éviter tout litige ultérieur ou la facturation éventuelle de droits et taxes d’importation.

Le carnet ATA doit également être soumis aux douanes belges ou de l’Union européenne pour valider la réimportation.

Une fois les formalités accomplies, il est important de retourner le carnet à la Chambre de Commerce émettrice. Elle pourra vérifier que le carnet a été correctement utilisé et éventuellement vous conseiller pour entreprendre les démarches nécessaires à la clôture.

La caution de 150€ sera rendue si/quand le carnet est restitué. 

Visa & Légalisation

Les documents les plus couramment légalisés incluent :

• Les factures commerciales.
• Les certificats d’origine.
• Les contrats.
• Les certificats sanitaires ou phytosanitaires.

• Téléchargez les documents à faire viser par la Chambre de Commerce via l’application DigiChambers. Si vous ne disposez pas encore d’un accès, merci de contacter les collaboratrices du guichet export.
• Faites viser vos documents par la Chambre de Commerce ou l’autorité compétente (ex. AFSCA pour les certificats sanitaires).

En plus pour la légalisation,
• Présentez les documents aux Affaires étrangères pour un premier tampon de validation.
• Déposez-les à l’ambassade ou au consulat concerné pour finaliser la légalisation

Gagnez du temps ! Le Guichet Export de AKT – CCI Brabant wallon se charge, grâce au service consulaire de faire présenter les documents à l’Ambassade ou au siège de l’organisme tels que des consulats, du SPF Affaires étrangères,…

Un petit conseil ? Prévoyez un délai suffisant !

Certaines ambassades peuvent exiger plusieurs jours pour traiter votre demande. Il faut compter de 3 jours à plusieurs semaines selon les cas.
Demandez conseil aux collaboratrices du Guichet Export.

Les tarifs de ces organismes dépendent d’un pays à l’autre.
Demandez votre devis à nos collaboratrices du Guichet Export.

Les tarifs dépendent du document visé.
Consultez les tarifs 2025.

GlobalSign
Le certificat PersonalSign 3 Pro de GlobalSign est destiné aux individus représentant des organisations souhaitant accéder aux services en ligne des autorités publiques. Pour l’obtenir, suivez ces étapes : Commande du certificat : Rendez-vous sur le site de GlobalSign dédié aux services gouvernementaux belges Pour une procédure détaillée, vous pouvez consulter le guide d’inscription et d’installation fourni par GlobalSign : Manuel

Les tarifs des certificats PersonalSign 3 Pro dépendent de la durée de validité choisie.

Pour obtenir les informations les plus récentes et précises, il est recommandé de consulter directement le site de GlobalSign ou de contacter le guichet export de AKT-CCIBW.

Service traductions

Tout document/support lié à une opération d’exportation peut être traduit : facture, contrat commercial, conditions générales de vente, PowerPoint de présentation, dossier technique d’un produit, document administratif d’agrément, affiche pour un salon professionnel, brochure, site internet, etc.

• L’entreprise doit disposer d’un numéro d’entreprise et avoir un siège d’exploitation en Province de Brabant wallon.
• La traduction ne peut être prise en charge partiellement ou totalement par un autre subside (par ex. l’incitant financier “support de communication” de l’AWEX).
• Le subside est plafonné à 1.500,00 € par an et par entreprise.
• L’entreprise déclare sur l’honneur que les traductions sont effectivement destinées à l’exportation.

En pratique, AKT-CCIBW se charge de toutes les procédures administratives avec les traducteurs et avec l’AWEX :

1. L’entreprise transmet à AKT-CCIBW les documents à traduire (de préférence par email à ata@akt-ccibw.be) en précisant la(les) langue(s) de traduction et le délai d’exécution souhaités.
2. Sur base de ces informations, un devis est proposé.
3. Dès réception de l’accord par l’entreprise sur ce devis, AKT-CCIBW fait exécuter la traduction.
La facture transmise par AKT-CCIBW à l’entreprise tient compte de l’intervention financière de l’AWEX : il n’y a plus qu’à payer le solde.

Excepté pour les sociétés qui ont une domiciliation, nous demandons le paiement sur base de la proforma avant de valider le devis/la traduction auprès du traducteur. Une fois le paiement reçu, on envoie la facture définitive acquittée.

AKT – CCIBW adresse votre demande à un bureau de traductions reconnu pour une remise de prix.

Si le client souhaite travailler avec son propre traducteur, c’est possible mais il doit adresser son devis/sa facture à la CCIBW et nous ne sommes alors pas responsables de la qualité de la prestation.

Les limites de l’intervention AWEX sont fixées à :
• 50 % du prix de base hors frais administratifs et hors TVA 21 %
• 1500 € par an et par entreprise
• Montant minimum pris en compte : 50 €.

Outils & accompagnement

Guichet d’entreprise

Toutes les entreprises belges sont inscrites à la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE). La page « Public Search » vous permet de chercher les données des entreprises et leurs unités d’établissement. La BCE fournit aussi des liens vers les publications au Moniteur Belge et vers les comptes annuels déposés.

Vous pouvez vous procurer des extraits du registre du commerce (Banque-Carrefour des Entreprises) auprès du guichet d’entreprises d’AKT – CCIBW

Lanceurs d’alerte

La directive sur la protection des lanceurs d’alerte est une législation de l’Union européenne visant à protéger les personnes signalant des violations du droit de l’UE dans des domaines tels que la corruption, la fraude ou l’environnement. Elle impose aux entreprises et institutions de mettre en place des canaux sécurisés pour recueillir ces signalements et protège les lanceurs d’alerte contre les représailles.

En savoir plus en vidéo :

La directive sur les lanceurs d’alerte s’adresse aux travailleurs, indépendants, bénévoles, stagiaires et toute personne ayant un lien professionnel avec une organisation, qui signalent des violations du droit de l’Union européenne.

Elle vise également les entreprises de plus de 50 employés, les institutions publiques et les États membres, qui doivent mettre en place des mécanismes pour protéger ces lanceurs d’alerte.

AKT – CCIBW propose un outil clé en main, installable très rapidement, à des tarifs préférentiels pour ses membres.

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